Chute douloureuse sur les verts pâturages

Je tombai violemment sur le sol, cette stupide chose m'avait refilé un parachute troué, heureusement que j'étais solide!
Maintenant une bosse trône sur mon crâne, il faudrait quelqu'un pour me soigner.
Tiens, au loin voilà une citadelle, c'est parfait pour trouver des gens près à m'aider.
Je commençai alors à marcher péniblement sur l'herbe verdoyante quand je vis un éclair passer à côté de moi, je le suivit des yeux et remarquai la plage surplombé d'un ciel inquiétant. Je vais plutôt éviter les ennuis et continuer mon chemin.

Je me réveillai difficilement, j'avais un mal atroce à la tête. J'ouvris tout doucement les yeux mais la lumière m'aveugla. Mes yeux mirent un moment à s'habituer à cette lumière pâle, où étaient donc passés la lueur sombre du crépuscule et les magnifiques nuages noirs de mon monde ? Je n'eu pas le temps de trouver les réponses à mes question, j'étais toujours étendue dans l'herbe et j'entendais quelqu'un approcher ou plutôt... se traîner . Il fallait que j'agisse mais j'étais encore trop étourdie pour faire quoi que ce soit. Faire la morte n'était pas non plus la meilleure solution... je me précipita alors difficilement derrière un arbre que je venais d'apercevoir. J'avais la tête qui tournait mais j'étais enfin à l'abris quoi que... adossée à l'arbre je commença à me tourner pour regarder d'où je venais et m'apperçu que cet arbre était tout seul dans une gigantesque plaine. Gloups ! Je vis aussi que j'avais laissé une traînée rouge dans l'herbe lorsque j'avais rampé jusqu'à cet arbre. Mon sort ne s'averrait pas glorieux, j'étais blessée à la tête et je vis un homme passer près de mon arbre...

Je vis une trainée rouge par terre. J'hésitai quelques secondes : Peut-être que quelqu'un s'était blessé.
Oh et puis non, je suis moi aussi blessé, je n'ai pas envie de jouer la charité. Et puis c'est surement une bête qui s'est blessée...
Je continuai alors ma marche pensant à qui je pourrais trouver à la citadelle...

(HRP : Réveillons tout ça !)

Cependant, l'arbre derrière lequel se cachait Midona était vieux et ne se tenait plus très bien si bien qu'il abattit au moment au Zoublou reprenait son chemin, les laissant ainsi, face-à-face.
Voyant tous deux que l'autre était blessé, aucun des deux ne s'armèrent. On se demandait juste lequel allait briser le long silence qui les accompagnait...

(HRP : désolée je savais vraiment pas comment continuer, merci d'avoir trouvé ça )

J'avais fermé les yeux en voyant mon arbre s’abattre. Je n'osais pas les ouvrir, je ne voulais pas voir ce qui pouvait se trouver face à moi. je tenta de trouver mon arc dans mon dos... hélas il n'était pas là. j'ouvris alors tout doucement les yeux, j'avais le coeur qui battais la chamade mais je ne tremblais pas. Je vis tout d'abord mes pieds qui étaient dans une petite flaque de sang. Puis mon regard ce posa sur mon arc qui était dans l'herbe, à l'endroit où je m'étais réveillée. Enfin je vis un homme. Il avait les cheveux noirs d’Ébène et les yeux couleur sang. On dit qu'il ne faut pas juger dès la première impression mais ceci ne me disait rien qui vaille. Un bon point cependant : il avait aussi l'air blessé. Le vent commença a faire balancer mes cheveux roux, et j'espéra alors qu'il ne prit pas pour un monstre avec ma peau noire et blanche. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Il fallait que j'agisse vite. J'essayais de réfléchir mais j'avais encore la tête qui tournait et j'avais du mal à me concentrer. Je sortis alors ces trois mots totalement déplacés dans ce contexte : Salut, ça va ?

(HRP : Fuck, perdu tout mon texte avec l'ordi qui s'est éteint!)

La chute de l'arbre me déstabilisa quelques secondes. Quand je me reconcentrai et regardai vers la place de l'arbre tombé, j'apperçu une femme qui elle avait plus de mal à reprendre ses esprits. Malgré tout elle touchait machinalement son dos à la recherche d'un objet.
De peur qu'elle ne soit agressive, je tins le manche de ma dague droite à l'aide de ma main gauche.
Après avoir remarqué que son objet ne se trouvait pas là où elle cherchait, elle regarda vers l'endroit où démarrait les taches de sang. Là se trouvait un arc, j'avais sûrement dû passer sans y faire attention. (HRP : Comment rattraper un oubli de ta part XD)
Je serai plus fort ma dague par réflexe. Mais l'objet était trop loin pour qu'elle ne l'atteigne.
Elle me vit enfin. Après quelques secondes de réflexion, étonnamment elle m'adressa la parole. Elle me dit simplement : "Salut, ça va?".
Je lui répondit : "Moi ça va, une simple petite bosse au crâne. Par contre vous je ne vous pose pas la question, vous êtes assurément mal en point. Puis-je faire quelque chose pour vous?"
J'aurais facilement pu la tuer. Mais faire ça à quelques centaines de mètres de la citadelle aurait été un manque d'intelligence. Et puis, c'était connu, un allié servait toujours. Qui plus est c'est plus agréable de voyager à deux que seul.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse gentiment après mes drôles de paroles. Il me dit qu'il avait juste un bosse mais je ne lui demanda pas pourquoi. Il avait remarqué que j'avais un peu moins de chance. D'ailleurs ma tête me tournais toujours mais je me rétablirais certainement en quelques jours, j'avais déjà connu pire.
Je me rendis compte que cela faisait plusieurs secondes que je pensais et que je n'avais toujours pas répondu. Moi ? heu je... ça ira. Je mis ma main sur le côté droit de ma tête et la regarda. Elle était pleine de sang mais cela avait déjà l'air de moins saigner. Je m'en remettrais.
Je lui fit un sourire en me disant qu'il n'était peut-être pas si méchant qu'il m'avait parut être.j'aperçut alors une citadelle un peu plus loin. cela devait être là qu'il se rendait. Je trouverais certainement de quoi me soigner là bas mais je sursauta soudain en pensant qu'on aurait certainement peur de mon apparence. Peut-être que si je le suivais on m'ignorerais mieux ? "Qui ne tente rien n'a rien"... je décidais donc de tenter.
Est ce que je peux t'accompagner quelques temps ? Je ne sais pas si je suis capable de me défendre seule ici, je... ne suis pas de ce monde...

Je traversait le reste de forêt à toute allure avant de ressortir sur une plaine verdoyante. Un peu plus tôt j'avais aperçut quelqu'un sur la plage qui se trouvait à la lisière du bois mais je n'avais pas envie de m’attarder sur lui. D'ailleurs, il n'avait pas l'air très sûr de lui. Sûrement encore un de ces étrangers perdu que l'on trouvait un peu partout en ce moment. Je me demandait si cela avait quelque chose a voir avec la destruction de la Destination Finale. Mais ce n'était pas mon soucis prioritaire pour le moment car j'étais enfin sortie de cet endroit maudit. Je me retrouvait donc sur cette plaine avec une ville non loin de l'endroit où je me trouvait. En repensant à tout ce périple, je sentis la colère remontée en moi en me souvenant de celui qui me fit traverser cette forêt en m'assurant que c'était sans risque.
" Si je retrouve l'imbécile qui m'a indiqué ce chemin, je lui tranche la gorge à coup sûr. Mais j'ai réussie à en sortir indemne et c'est le plus important."
Mais quelque chose attira mon attention. Un peu plus loin je vis deux silhouette qui se regardèrent face à face. La première ressemblait à une femme avec la peau sombre et la deuxième était celle d'un homme. Vu son physique, il devait être un hylien mais la femme avait un aspect vraiment étrange. Ses cheveux flamboyants formaient un parfait contraste avec sa peau grise. Il me semblait avoir déjà entendu parler d'une race pareil dans des livres mais je ne me souvenait plus du nom. En tout cas, tous les deux n'avaient pas l'air en très bon état.
"Vu qu'ils sont sur les jambes je ne pense pas que ce soit trop grave."
Je perdis mon attention pour eux et en scrutant le ciel, je remarquait que des nuages recouvraient le ciel et de fines gouttes tombèrent sur le sol. Il fallait que je me dépêche d'arriver à la citadelle avant d'être entièrement trempée. Je continuait donc mon chemin, laissant derrière moi les deux inconnus.

Les gouttes qui venait de commencer à tomber nettoyais le sang sur le visage de cette femme.
Du coin de l'œil j'aperçus une silhouette sur le chemin de la citadelle, je fis mine de l'ignorer, une compagnonne de route me suffisait, et je n'aimais déjà pas attirer l'attention. Elle reparti vers la citadelle, peut-être se croiserait-on là-bas.
Après quelques secondes la femme me répondit que ça allait. Elle me proposa de faire un petit bout de chemin avec moi. J'acceptai avec un sourire gentil, forcé ou pas, moi-même je ne le savais pas.
Je lui dit alors pour avoir un nom à mettre sur le visage : "Et bien, puisqu'il semble que nous tendons à nous côtoyer pendant un petit bout de temps, que est ton nom?"